lundi 19 septembre 2011







Une élève m'a dit en jour


"Si Van Gogh s'était un peu appliqué il aurait pu faire de très jolies choses"...
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Je vous laisse savourer cette déclaration qui revient souvent hanter mon esprit comme il vous arrive dans le nez un relent de viande mal digéré près d'un monsieur au cinéma. Cette petite phrase naïvement prononcée par une dame convenable me permets de vous parler d'une attitude encore trop répandue : la volonté de bien faire. Qu'on soit un peintre pompier, peintre abstrait, illustrateur de presse ou artiste "art contemporain" cette problématique touche tous ceux qui, à un moment donné, créent en fonction d'une doxa ou d'une chapelle esthétique, quel qu'elle soit. Bien faire se traduit souvent par un apprentissage par la copie- plus ou moins consciemment. Il est vrai que les maîtres ont beaucoup à nous apprendre au point de vue plastique. Malheureusement, trop souvent les apprentis ont tendance à s'intéresser plus à la technique du peintre qu'au contenu et au point de vue originale de l'oeuvre. Mais parfois, c'est aussi le contenu qui est copié. Dans les deux cas, il y a un manque de créativité.

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